les exposés de la dosimétrie




La simulation :
        La simulation est l’étape préalable indispensable au démarrage de toute irradiation, elle permet de déterminer l’ensemble des paramètres techniques du traitement.
         On distingue :       la simulation conventionnelle ou standard
                            La Simulation sous l’appareil de traitement
                            La Simulation virtuelle
La simulation conventionnelle : le simulateur conventionnel est un appareil radiodiagnostic dont les paramètres sont identique à celui du traitement (le tube à RX et l’amplificateur peuvent tourner à 360°, la table permet le déplacement du patient dans les 3 dimensions de l’espace)
ü           Le patient est positionné confortablement sur la table avec une contention personnalisée compatible avec l’appareil de traitement et outils d’imagerie, ensuite on Détermine les faisceaux d’irradiation en visualisant leurs limites géométriques sur la scopie et en les projetant à la peau ensuite on réalise des clichés radiologiques.
ü           Les clichés radiologiques pour repérer la lésion par rapport à l’anatomie du patient, ensuite il faut reporter l’emplacement des champs sur la peau du patient et/ou le système de contention et en marquer les points caractéristiques (centres, bords, coins…) par des points de tatouages ou de la peinture afin de les retrouver à chaque séance de traitement.
La simulation sous l’appareil de traitement : c’est identique à la simulation conventionnelle sauf que la simulation se fait sous l’appareil de traitement ( cobalt et les accélérateurs linéaires)
La simulation virtuelle : c’est une nouvelle procédure de simulation, elle consiste en un ensemble de logiciels qui vont traiter des coupes scanner, on contour le volume cible sur des coupes scanner. On travaille en 3D, on a alors accès aux structures internes du patients et on peut dessiner tous les volumes nécessaires à la simulation (volume tumoral, organes à risque).
         On distingue :                 Simulation virtuelle de type 1 : Scanner  avec les                                                                                       lasers fixes.
                                               Simulation virtuelle de type 2 : scanner avec les                                                                                                                lasers mobiles.

Les accélérateurs linéaires :
        Un accélérateur linéaire est composé de :
ü Un canon à électrons : c’est un dispositif permettant de produire un faisceau d'électrons. Il est placé dans une céramique (en blanc) qui permet de porter la cathode à un potentiel de 100 kV.
ü  Un magnétron / klystron : ils sont alimentés par une source de haute-tension pulsée, générée par le modulateur.ils permettent de créer une onde de haute fréquence qui sert de transport des particules.
ü Une section accélératrice : Le flux d’électrons sortant du canon, va rentrer dans une section cylindrique en cuivre formée de cavités. On distingue :
·           Création d’un champ électrique radiofréquence (RF) sur l’axe du faisceau,
utilisable pour accélérer des particules chargées
·           Passage d’une particule chargée : pour une accélération efficace, il faut que
les champs RF soient correctement synchronisés avec la particule à accélérer
·           Accélération d’un faisceau : les particules doivent être groupées en paquets correctement synchronisés avec la fréquence RF

ü La déviation : La déviation à 270° va sélectionner et filtrer l’énergie grâce à un électro-aimant, elle permet de fixer l’énergie souhaitée et focaliser le faisceau en sortie.
ü Egalisateurs  -  Diffuseurs : Le faisceau comporte beaucoup plus d’électrons ou de photons au centre ainsi le diffuseur pour les électrons et l’égalisateur (plus épais) pour les photons homogénéisent le faisceau de traitement.
ü Chambre d’ionisation : contrôle le débit, l’homogénéité et la symétrie du faisceau de sortie.
ü Le collimateur : on distingue :
Ø  Le collimateur primaire est constitué de deux paires de mâchoires placées les unes au dessus des autres et d’épaisseur 8 cm. Il permet de réaliser des faisceaux jusqu’à 40 cm de côté à l’isocentre.
Ø  Le collimateur multilames est un collimateur secondaire qui peut être intégré à la machine ou additionnel. Il est utilisé uniquement en mode photons. La largeur des lames dépend du modèle et varie entre 1cm et 3 mm à l’isocentre.
ü L’isocentre : point de croisement entre l’axe de rotation du statif et l’axe du faisceau.


Chauffage  du canon à e _ onde de haute  fréquence ( klystron; magnétron  )_ section accélératrice _ Déviation magnétique _ Chambre d ionisation _ Conne localisateur ; collimateurs

La tomothérapie :
La tomothérapie est une technique de radiothérapie guidée par l'image, La machine comporte un anneau, à travers lequel va passer la table du patient, comme un scanner. Cet anneau comporte à la fois l'accélérateur (6MV) mais également les 728 cellules photomultiplicatrices permettant d'acquérir les images, en arrière de ces cellules, existe un système pour arrêter la diffusion des photons
Le traitement est effectué en mode hélicoïdal : l’accélérateur effectue une rotation continue dans un anneau pendant que la table de traitement sur laquelle est positionné le patient se déplace longitudinalement. La dose d’irradiation peut ainsi être délivrée sur 360° autour du patient ce qui procure une plus grande efficacité dans l’optimisation de la répartition de la dose. Le nombre de faisceaux de traitements peut être très important augmentant la précision du traitement. La phase de réalisation des séances de traitement de tomothérapie est, quant à elle, assez différente de celle d’un traitement en RCMI sur un accélérateur linéaire conventionnel. La grande précision balistique impose un parfait repositionnement du patient à chaque séance de traitement. L’imagerie scanner intégrée permet de contrôler à chaque fraction le centrage des volumes avant le début de l’irradiation. Ce temps d'imagerie est assez long, dépendant de la précision souhaitée
La radiothérapie conformationnelle avec modulation d’intensité (IMRT) :
      L’IMRT offre la possibilité d’irradier les tissus cancéreux avec plus de précision que la radiothérapie externe standard, grâce à un contrôle – une modulation – de l’intensité des composants des faisceaux d’irradiation. Elle permet de moduler l’intensité des faisceaux de radiations pendant la séance même. La technique présente trois avantages : la dose de rayons est concentrée préférentiellement sur le volume tumoral, les tissus et organes sains voisins du cancer sont en grande partie épargnés, les tumeurs de forme complexe deviennent plus facilement traitables.
Du fait de moduler l’intensité, on obtient :
·         une véritable conformation de la distribution de dose à la forme
du  volume cible (les isodoses englobent le volume cible)
·           indispensable pour des volumes cibles de forme concave
·           adaptation des doses élevées à des volumes complexes
·           diminution des doses aux organes à risque
La radiothérapie guidée par l’imagerie (l’IGRT) :
         Les accélérateurs sont équipés d’un système d’imagerie embarqué : sur un axe perpendiculaire au faisceau de traitement sont fixés une source de rayons X basse énergie ainsi qu’un détecteur associé. Ce matériel permet d’acquérir des clichés radiologiques d’excellentes qualités puisque l’énergie qu’ils utilisent est beaucoup plus faible que celle utilisée pour les traitements. Cet environnement permet aux manipulateurs de positionner le patient de manière très précise. Ce repérage radiologique assure une plus grande précision dans la réalisation traitement.
        Les indications :
ü  Les changements de forme de la tumeur et de l’anatomie environnante.
ü  Un rétrécissement tumoral ou expansion.
La Gamma knife :
           La Radio chirurgie est une technique de traitement d’un grand nombre de lésions intracrâniennes. Il s’agit d’une chirurgie faite par les rayons Gamma qui remplacent le scalpel du chirurgien pour éradiquer la zone malade à l’intérieur du cerveau avec une grande précision, sans léser le tissu nerveux voisin. L’appareil Gamma Knife permet d’administrer, avec une extrême précision, une forte dose de radiation en une seule séance, sur la (les) lésion(s) à traiter.
           La Radio chirurgie fonctionne de la même manière que d'autres types de radiologie thérapeutique: il déforme ou détruit l'ADN des cellules tumorales, les rendant ainsi incapables de se reproduire et grandir. La tumeur va diminuer en taille au fil du temps.
       Les rayonnements sont délivrés par des faisceaux focalisés de rayons gamma émis par 201 sources de cobalt 60. Les 201 faisceaux se concentrent en un point ciblé à traiter, sur lequel les doses de rayonnement délivrées par les différents faisceaux s'ajoutent.
       Un casque spécial, appelé un casque collimateur, seront équipés sur le cadre de la tête. Le casque du collimateur a 201 trous, qui permettent de faisceaux de rayonnement de la traverser dans votre cerveau dans un modèle très précis qui est déterminé par un ordinateur.
Cyberknife :
       C’est un système de radio-chirurgie robotique, c’est le premier et l'unique système de radio-chirurgie combinant le guidage par imagerie et la mobilité robotisée, Il permet de traiter les tumeurs dans tout le corps avec une précision extrême et un minimum d’impact sur les tissus environnants sains.
         On utilise un Accélérateur linéaire miniature 6MeV, des rayons ionisants (RX), Peu de fractions (1 à 5), une dose quotidienne élevée.
       Il s'agit d'une technique où de multiples faisceaux de rayonnement convergent avec une grande précision vers la tumeur tout en minimisant l'impact sur les tissus environnants sains. Moins toxique et plus précis, ce robot nous permet d'irradier plus intensément la tumeur, la marge de sécurité  qu’il faut prendre autour de la tumeur à traiter est minime (2 à 3 mm).
Le cyberknife est composé de :
ü  un bras robotisé assisté par un ordinateur qui localise précisément la tumeur.
ü  Sources rayons X de basse énergie avec des Détecteurs d’images opposés à chaque source.
ü  Table de traitement
ü  Caméra Synchrony permet de suivre, de détecter et de corriger les mouvements du patient.
ü  Les lasers de positionnement (transversal, coronal et sagittal)
ü  Collimateur interchangeable en fonction de la tumerur
Ces avantages Et Ces indications
        le système CyberKnife suit les mouvements respiratoires en temps réel et s'adapte automatiquement à tout changement du rythme respiratoire du patient.
Il permet le traitement des tumeurs malignes inopérables ou non-traitables par la chirurgie invasive.














               

        






      



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